«Les groupes armés opérant dans l'Est du pays sont engagés dans la traite d'esclaves, qui affecte les réfugiés souhaitant se rendre en Europe. Ces derniers s'installent dans des camps illégaux avant d'être placés à bord de cargos à destination de l'Europe», raconte M. al-Hauari.
Cette situation est notamment due à l'absence en Libye d'un pouvoir capable de mettre un terme aux activités des groupes impliqués dans le trafic d'êtres humains et de les traduire en justice, poursuit le responsable.
«Il n'y a ni gouvernement ni armée capable de garder la main sur les frontières libyennes […]. Seules la frontière avec l'Égypte et une partie de la frontière tunisienne peuvent être considérées comme assez protégées, alors que la Libye est bordée par six pays», indique M. al-Hauari.