Les balles, conçues par la société américaine G2 Research, se scindent en huit pétales au contact de l'objectif. En cela, chacun des fragments est aussi mortel qu'une balle dite «normale», selon les concepteurs. Les munitions sont déjà utilisées au sein des forces spéciales américaines.
Les cartouches sont fabriquées de façon à causer le maximum de dommages internes. La cible subit la force brute de l'impact tandis que le risque de ricochet est réduit grâce au design des balles.
«Il [le projectile RIP, ndlr] est capable de transpercer des barrières telles que des rochers, du contre-plaqué, des feuilles de métal ou des vitres et de continuer sur sa trajectoire initiale», lit-on sur le site du concepteur. «La balle transperce les objets solides et seulement après dépense son énergie.»
Parallèlement aux RIP, les unités britanniques seront dotées d'«ogives creuses» qui ne se fragmentent pas mais dont la pointe de la balle s'aplatit afin de causer des blessures profondes. Les pistolets mitrailleurs MP7, la même arme que celle utilisée pour tuer Oussama ben Laden, seront chargés de ces nouveaux projectiles.