Environ 50 000 Européens ont formé dimanche une chaîne humaine de 90 kilomètres pour protester contre deux centrales nucléaires belges. Les participants de l'action internationale ont demandé l'arrêt immédiat des réacteurs Doel 3 et Tihange 2, où des microfissures ont été récemment découvertes dans les cuves. Un certain nombre de députés belges, ainsi que des parlements de Wallonie et de Flandre, des politiciens et des fonctionnaires des administrations locales ont également participé à l'action. Les protestataires se sont alignés de la centrale nucléaire de Tihange, dans la ville belge de Huy, jusqu'à la ville frontalière de Aix-la-Chapelle en Allemagne, indique Deutsche Welle.
#stoptihange #kettingreactie #Kettenreaktion pic.twitter.com/u0HMjRzANk
— Butter (@beidefische) 25 июня 2017 г.
Deux semaines avant cette action, il s'est avéré que dans la cuve du réacteur Tihange 2, 70 nouvelles fissures ont été découvertes au cours d'une inspection. Toutefois, le ministre belge de la Sécurité et de l'Intérieur, Jan Jambon, affirme que cela ne représente pas un risque pour la centrale nucléaire. La société énergétique nationale belge Électrabel, qui gère les deux centrales, assure qu'elle a pris toutes les précautions nécessaires.
Menschenkette gegen #Tihange in #Lemiers pic.twitter.com/IQNTo8WS1D
— Manuel Froitzheim (@M_Froitzheim) 25 июня 2017 г.
14.55 in der Nähe von #Tihange steht nun die Menschenkette. Protest gegen das Kernkraftwerk. #stoptihange #kettenReaktion pic.twitter.com/p9WX8gqW3P
— infozentrale (@infozentrale) 25 июня 2017 г.
En 2016, des parlementaires allemands ont critiqué la décision des autorités belges de laisser fonctionner ces centrales nucléaires et de donner des comprimés d'iode gratuitement à tous les habitants. Un certain nombre d'hommes politiques, des ONG et des associations se sont également prononcés pour leur fermeture. Les autorités d'Aix-la-Chapelle ont intenté des poursuites devant les tribunaux belges dans le cadre de l'extension de l'exploitation du réacteur Tihange 2.
Gleich gibt es den Lückenschluss. DreiländerRegion gegen #Tihange. Unfassbare Menschenmengen… pic.twitter.com/FPa6op114S
— Presse StädteRegion (@SR_Aachen_News) 25 июня 2017 г.
Dans un premier temps, les autorités belges avaient l'intention de fermer les réacteurs Tihange 1, Doel 1 et Doel 2 vers 2015, mais ensuite elles ont prolongé leur durée de fonctionnement de 10 ans.