En apprenant le décès d'Otto Frederick Warmbier, peu après sa libération, Pyongyang a exprimé son étonnement, car, selon les autorités nord-coréennes, l'étudiant avait été renvoyé aux États-Unis en montrant des «signes vitaux normaux», a annoncé l'agence de presse Yonhap.
«Le fait que Warmbier soit mort soudainement en moins d'une semaine après son retour aux États-Unis est pour nous aussi un mystère», a indiqué le représentant du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.
Et de préciser que les États-Unis tentent de déformer la réalité et d'accuser Pyongyang, alors que l'étudiant était victime de la politique de l'ancienne administration de Barack Obama avec sa réticence à engager un dialogue avec la Corée du Nord.
«Il est évident que nous sommes les principales victimes dans cette situation», a conclu le fonctionnaire.
Condamné à 15 ans de travaux forcés en mars 2016 pour avoir volé une affiche de propagande en Corée du Nord, Otto Frederick Warmbier est décédé ce lundi, peu de temps après sa libération. Certains médias ont alors annoncé qu'il avait été rapatrié aux États-Unis dans le coma.