«Thomas Bach s'est exprimé sans causer aucune sensation. Nous attendons nous aussi une punition pour les athlètes coupables (de dopage, ndlr). Néanmoins, une responsabilité collective de tout le pays serait inappropriée», a-t-il souligné.
«Le nombre de cas positifs pour dopage a grandement baissé, il est proche de zéro», a noté M.Degtiarev.
Toujours selon lui, le contrôle antidopage est réalisé par des experts britanniques qui «ne constatent aucun échantillon positif chez les athlètes russes».
«Certains athlètes de Sotchi 2014 ont déjà été punis. Thomas Bach est un responsable international sérieux et je pense qu'il ne permettra pas qu'on applique des solutions qui violeraient les principes olympiques dans leur ensemble, ou qui contrediraient la Charte olympique», a conclu le député.
Thomas Bach a confié jeudi au New York Times que le CIO ne pouvait pas «oublier ce qui s'est passé à Sotchi».
«Nous avons été clairs, ce qui s'est passé là-bas doit être sanctionné», a-t-il déclaré dans une interview quelques heures avant sa rencontre avec le président des Etats-Unis Donald Trump.
Le document a déclenché un scandale autour de l'équipe olympique russe et a remis en cause sa participation aux JO de Rio. Pour sa part, l'équipe paralympique de la Fédération de Russie s'est vue refuser la participation aux Jeux paralympiques. Moscou a fermement démenti toutes les accusations de l'AMA.
La Russie pourrait ne pas être autorisée à prendre part aux Jeux olympiques de Pyeongchang et de Tokyo si l'existence d'un «système de dopage d'État» de ses athlètes est prouvée, a affirmé le président du Comité olympique allemand Alfons Hörmann début janvier 2017.