Aucun acte d'agression envers les hôtes du tournoi n'a encore été recensé. Au contraire, ce sont des supporters étrangers qui se sont retrouvés dans la chronique criminelle: un Colombien et deux Chiliens ont molesté un chauffeur de taxi moscovite qui n'arrivait pas à les comprendre.
Et à l'intérieur des stades, ce sont les supporters de l'équipe du Mexique qui «se sont distingués» et ont reçu un blâme de la FIFA pour avoir crié des propos homophobes à l'égard du capitaine du Portugal Cristiano Ronaldo pendant la rencontre entre leurs équipes à Kazan.
Le journal britannique The Guardian suit les supporters australiens venus au tournoi. D'après ces derniers, qui ont assisté au match de leur équipe à Sotchi contre l'Allemagne, les locaux ont fait preuve d'une «grande hospitalité et bienveillance».
Les journalistes du Guardian ont remarqué également la reconstruction des aéroports et d'autres sites de transport qui accueillent la Coupe, où ont été installés des signalisations en anglais, ainsi que le travail bien organisé des bénévoles.
Plusieurs milliers de Chiliens, qui sont venus en Russie et ont occupé de nombreux bars dans le centre de Moscou avant la rencontre de leur équipe avec celle du Cameroun au stade Spartak, ont également apprécié l'atmosphère.
«Pour l'instant tout va bien. Nous n'avons rencontré aucun racisme. C'est génial ici et nous ressentons une vraie hospitalité», selon un supporter chilien à Moscou cité par Sky Sports.
De leur côté les journalistes néo-zélandais remarquent un niveau de sécurité renforcé pendant les activités sportives et la nécessité d'effectuer régulièrement des contrôles, y compris des affaires personnelles.
Dans l'ensemble, on constate que pour l'instant la Coupe des confédérations contredit les pronostics selon lesquels la Russie serait incapable d'organiser normalement un grand tournoi de football. Il y a fort à parier que tout le monde se souviendra de cette compétition, tout comme le Mondial de l'an prochain, comme d'une fête du sport et de l'amitié et non comme du festival de la violence qui était prédit par les médias occidentaux.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.