CNN fait des erreurs factuelles en essayant de montrer «des liens» de Trump avec Moscou

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Un représentant du Fonds russe des investissements directs (RDIF) a signalé plusieurs erreurs factuelles que la chaîne CNN a faites en diffusant une information concernant l'enquête menée par le comité sénatorial du renseignement US sur une rencontre entre le PDG de l'organisation et le Haut conseiller du Président Trump, Anthony Scaramucci.

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Une manif contre les «fake news» devant le siège de CNN
À en croire CNN, l'enquête a été ouverte suite à une demande de deux sénateurs démocrates qui supposent qu'Anthony Scaramucci aurait pu promettre au chef du RDFI Kirill Dmitriev de lever les sanctions antirusses lors du 46e Forum économique mondial de Davos, quatre jours avant l'investiture de Donald Trump.

Quant à Anthony Scaramucci, il a précisé à la chaîne que M.Dmitriev «est venu au restaurant pour dire bonjour» et «qu'il n'y a rien eu hormis cela».

La chaîne affirme que la levée des sanctions pourrait aider le RDIF à attirer plus d'investissements étrangers en Russie et que le RDIF est contrôlé par la banque russe Vnesheconombank (VEB) qui se trouve elle aussi sous sanctions, restrictions qui limitent ses relations d'affaires avec les Américains.

Toutefois, un représentant du RDIF a déclaré au site RBC que CNN avait commis nombre d'erreurs factuelles. Ainsi, selon lui, le RDIF est devenu un fonds souverain de la Russie après l'adoption en 2016 d'une loi fédérale spéciale.

«Le Fonds ne fait pas partie de la Vnesheconombank et mène des activités indépendantes. Le travail du RDFI répond à toutes les exigences de la loi et ne viole pas les sanctions américaines», a-t-il indiqué.

En outre, il a ajouté que les rencontres avec des employés du RDIF n'étaient pas interdites par les sanctions.

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Un présentateur de CNN brutal face à un analyste pro-Trump

«La nécessité du dialogue de la Russie et des États-Unis est plus forte que toute tentative de restreindre la communication par des pressions dans la presse sur la base de fausses preuves et d'une interprétation erronée», a-t-il conclu.

Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie de s'être ingérée dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir les preuves, invoquant le caractère secret des documents.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». De son côté, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».

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