Quant à Anthony Scaramucci, il a précisé à la chaîne que M.Dmitriev «est venu au restaurant pour dire bonjour» et «qu'il n'y a rien eu hormis cela».
La chaîne affirme que la levée des sanctions pourrait aider le RDIF à attirer plus d'investissements étrangers en Russie et que le RDIF est contrôlé par la banque russe Vnesheconombank (VEB) qui se trouve elle aussi sous sanctions, restrictions qui limitent ses relations d'affaires avec les Américains.
Toutefois, un représentant du RDIF a déclaré au site RBC que CNN avait commis nombre d'erreurs factuelles. Ainsi, selon lui, le RDIF est devenu un fonds souverain de la Russie après l'adoption en 2016 d'une loi fédérale spéciale.
«Le Fonds ne fait pas partie de la Vnesheconombank et mène des activités indépendantes. Le travail du RDFI répond à toutes les exigences de la loi et ne viole pas les sanctions américaines», a-t-il indiqué.
En outre, il a ajouté que les rencontres avec des employés du RDIF n'étaient pas interdites par les sanctions.
«La nécessité du dialogue de la Russie et des États-Unis est plus forte que toute tentative de restreindre la communication par des pressions dans la presse sur la base de fausses preuves et d'une interprétation erronée», a-t-il conclu.
Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie de s'être ingérée dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir les preuves, invoquant le caractère secret des documents.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». De son côté, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».