L'administration Trump, poursuit le quotidien, compte empêcher ainsi le Parlement de bloquer les tentatives de Donald Trump au cas où ce dernier chercherait à lever les sanctions contre la Russie.
Certains responsables américains ont confié au NYT leur préoccupation du fait que le projet de loi, visant avant tout à punir Moscou pour la soi-disant ingérence russe dans les élections présidentielles de 2016, tentait de prendre le contrôle sur le pouvoir de Donald Trump d'imposer de telles mesures.
Les nouvelles sanctions visent 38 individus et entités en Ukraine ainsi que deux responsables gouvernementaux russes et une douzaine d'individus et organisations opérant en Crimée.
Pour rappel, à l'approche de l'élection présidentielle américaine, le portail WikiLeaks a rendu publics des milliers de documents concernant l'équipe de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, piratés du compte Gmail de John Podesta, son directeur de campagne.
Par la suite, un rapport de la CIA cité par le Washington Post a accusé la Russie d'avoir pesé sur l'issue du vote de l'élection en piratant des courriels de démocrates durant la campagne. L'équipe de Donald Trump a rejeté ces conclusions.