Dans une interview accordée à Sputnik, Djordje Kuzmanovic, porte-parole sur les questions internationales et de défense de Jean-Luc Mélenchon pendant la présidentielle, a évoqué les enjeux de l'initiative de Starbucks, une chaîne de cafés implantée dans le monde entier, d'embaucher les réfugiés arrivés en Europe. Selon lui, il ne s'agirait que d'une stratégie marketing.
«C'est très sûrement un coup de com' [communication, ndlr] de cette multinationale, elle en a l'habitude», a indiqué l'interlocuteur de Sputnik.
Pourtant, il a jouté que «Starbucks [échappait] à l'impôt en France, malgré des bénéfices records», ce qui pose «un élément d'alerte».
«Pour les réfugiés pris individuellement, c'est une chance de travailler. Mais nous surveillerons que cela ne soit pas utilisé pour maximiser les profits d'une multinationale sur le dos de réfugiés qui ont fui des guerres ou la misère économique», a conclu Djordje Kuzmanovic.
Martin Brok, président de Starbucks Europe, Afrique et Moyen-Orient, a annoncé mardi soir par le biais d'un communiqué, que le groupe allait recruter 2.500 réfugiés en Europe. Le groupe a précisé que le recrutement avait déjà commencé dans huit pays. D'ici 2022, l'enseigne prévoit d'embaucher 10.000 réfugiés dans 75 pays différents.