Travis Kalanick, qui s'était déjà mis en congé de son entreprise le 13 juin, continuera toutefois de siéger au conseil d'administration.
Le groupe Uber est dans la tourmente depuis plusieurs mois, faisant face à des démissions et renvois en série sur fond, principalement, d'accusations de sexisme et de harcèlement au travail.
Le fondateur d'Uber a été fragilisé depuis plusieurs semaines par des accusations selon lesquelles il aurait laissé prospérer une culture d'entreprise favorisant le sexisme et les discriminations de toutes sortes au sein de sa société, qui affiche la plus haute valorisation au monde pour une entreprise non cotée — 68 milliards de dollars (61 milliards d'euros) — après avoir bousculé dans de nombreux pays les marchés très réglementés des taxis.