«L'Irak ne prévoit pas d'agir comme médiateur pour résoudre la crise. Le gouvernement tiendra la position la plus neutre par rapport à tous les protagonistes de la crise. Toutefois, cela ne l'empêche pas de faire des visites et d'exprimer un soutien politique indirect à l'Arabie Saoudite dans la crise avec le Qatar», estime le député.
Selon lui, l'Irak améliore maintenant ses relations avec ses voisins, pour les inciter à reconstruire le pays après la défaite du terrorisme. Le gouvernement irakien travaille pour surmonter les différends et les problèmes qui existaient auparavant dans les relations avec ces pays.
Il a également souligné que les politiciens irakiens étaient préoccupés par les problèmes internes tels que la réconciliation des groupes politiques et religieux disparates et l'élaboration d'une politique étrangère équilibrée.
Outre cela, après la libération définitive des villes irakiennes du joug terroriste, le gouvernement d'al-Abadia fera face à un certain nombre de défis dont la restauration du pays et le retour des réfugiés dans leurs foyers, estime Sattar Al-Jamila.
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu le 5 juin dernier leurs relations diplomatiques, ainsi que toutes les liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar, l'accusant de soutenir les organisations terroristes et de déstabiliser la situation au Proche-Orient. Le gouvernement libyen d'al-Beïda, qui contrôle l'est du pays, ainsi que les autorités du Yémen, des Maldives, de Mauritanie et des Comores ont aussi annoncé la rupture de leurs relations avec Doha. Djibouti et la Jordanie ont quant à eux abaissé le niveau des relations diplomatiques avec le Qatar et le Sénégal, le Niger et le Tchad ont rappelé leurs ambassadeurs à Doha. Le sultanat d'Oman et le Koweït sont les seuls pays membres du Conseil de coopération du Golfe à avoir refusé de rejoindre le blocus.