Cette suspension, effective à partir du 14 juin, «découle des procédures d'évaluation de la qualité de l'AMA, qui ont permis de relever des non-conformités aux meilleures pratiques» et fait suite à une recommandation du «comité disciplinaire indépendant» de l'agence, indique-t-elle dans un communiqué, sans donner de précisions sur lesdites non-conformités relevées.
Durant cette suspension, «le laboratoire de l'UCLA pourra continuer de mener ses activités courantes en matière de lutte contre le dopage» mais «il devra obtenir un deuxième avis de la part d'un autre laboratoire accrédité par l'AMA avant de signaler tout résultat d'analyse anormal pour les glucocorticoïdes "prednisolone" et "prednisone" ainsi que les stéroïdes anabolisants "boldénone" et "boldione"», précise l'AMA.
Déjà appliqué par le passé à d'autres laboratoires accrédités par l'AMA, ce type de suspension «prévoit qu'une surveillance appropriée du laboratoire de l'UCLA sera exercée pour s'assurer qu'il mette en œuvre toutes les améliorations nécessaires en vue de redevenir pleinement conforme», ajoute l'agence.
En juillet dernier, une commission de l'AMA dirigée par Richard McLaren a présenté la première partie du rapport sur la base des résultats de l'enquête qui accuse la Russie d'avoir mis en place un programme de dopage d'État, recommandant au Comité International olympique d'interdire à toute l'équipe russe de participer aux évènements sportifs. Le CIO, à son tour, a préféré laisser les fédérations sportives indépendantes trancher.
En conséquence, l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) a interdit aux athlètes russes de participer à des compétitions internationales, y compris aux Jeux olympiques de Rio 2016. Le Comité international paralympique (CIP), à son tour, a interdit à tous les athlètes paralympiques russes de prendre part aux Jeux paralympiques de Rio 2016 et aux Jeux paralympiques d'hiver 2018 qui se tiendront à Peyongchang, en Corée du Sud.