La frappe iranienne contre des bases terroristes situées dans la province syrienne de Deir ez-Zor, contrôlée en grande partie par le groupe Daech, a été effectuée en représailles aux attaques terroristes à Téhéran, a indiqué à Sputnik Hossein Sheikholeslam, conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères.
«Les enquêtes détaillées sur les attentats de Téhéran (contre le Parlement iranien et le mausolée de l'imam Khomeiny, perpétrés le 7 juin, ndlr.) ont permis de constater que le centre de commandement des chefs des terroristes éliminés se trouvait justement dans la province de Deir ez-Zor. La décision a été prise de les punir. Et je soulignerai que si besoin est — et l'aval est reçu — une opération analogue sera répétée», a indiqué le responsable.
L'opération constituerait aussi un message aux «sponsors des terroristes», à savoir Israël, les États-Unis et l'Arabie saoudite, a-t-il ajouté.
Six missiles sol-sol de moyenne portée ont été tirés dimanche par les Gardiens de la révolution iraniens sur des positions des terroristes de Daech dans la province de Deir ez-Zor, en Syrie. La frappe, effectuée depuis les provinces iraniennes de Kermanshah et du Kurdistan, avait été concertée avec les autorités syriennes, a confirmé à Sputnik Shemshadi Hassan, expert de la radiotélévision iranienne.
«Le tir de missiles des Gardiens de la révolution iraniens contre les terroristes constitue une réponse aux attentats de Téhéran», a pour sa part réitéré l'ambassadeur de l'Iran en Russie Mehdi Sanaï lors d'une table ronde à Sputnik.