«Le 19 juin, des mesures russes de contrôle de l'espace aérien au-dessus des eaux neutres de la mer Baltique ont découvert une cible aérienne volant dans la direction de la frontière de la Fédération de Russie», est-il annoncé dans un communiqué du ministère russe de la Défense.
«Un chasseur Su-27 des Forces de défense antiaérienne de la Flotte de la Baltique a décollé pour intercepter la cible. Après s'être approché d'elle, [l'avion russe, ndlr] l'a identifié comme un avion de reconnaissance américain RC-135. Au cours de l'escorte l'équipage du RC-135 a tenté de frôler le chasseur russe, ayant effectué un virage provocateur dans la direction du Su-27», a communiqué le ministère, qui a confirmé l'interception de l'avion américain.
Par ailleurs, commentant la déclaration du Pentagone sur la soi-disant «nature provocatrice du vol», la Défense russe a noté que juste après l'incident aérien susmentionné, un autre avion RC-135 était entré dans la même zone, ce qui lui avait valu d'être intercepté par un second Su-27 russe.
À son tour, l'armée américaine a déclaré qu'ils opéraient «dans l'espace aérien international» et qu'ils n'avaient «fait rien pour provoquer ce comportement».
Parmi les autres régions surveillées de près par les Forces aériennes de l'Otan figurent également la péninsule de Crimée ainsi que les bases russes en Syrie et les zones de déploiement de navires russes en Méditerranée.
En 2016, les services de renseignement radio-électronique des Forces aérospatiales russes ont détecté plus de 2.000 avions militaires étrangers, dont 800 appareils de reconnaissance, aux abords des frontières de la Fédération de Russie.