Si l'on mesure le succès en tonnes de métal tordu et de béton éventré, en effet le résultat impressionne peu. Mais par leurs bombardements en situation militaire réelle le printemps dernier, l'armée de l'air et la marine des États-Unis ont montré une nouvelle fois qu'ils pouvaient et étaient prêts à agir dans un conflit militaire contemporain. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
L'aviation américaine a investi 330 millions de dollars dans la création de cette «bombe du siècle». Son ogive contient plus de 2,4 tonnes d'explosifs, ce qui permet de détruire à coup sûr des abris de béton armé jusqu'à 60 mètres d'épaisseur. La bombe est dotée d'un système de guidage laser à haute précision et peut être embarquée par les bombardiers stratégiques B-2 et B-52.
D'ailleurs Pyongyang, qui dans le discours s'opposait activement à Donald Trump, a préféré suspendre ses essais nucléaires en se limitant aux tirs d'artillerie démonstratifs. De toute évidence, le dirigeant Kim Jong-un ne projette pas de faire connaissance directement avec la GBU-43 américaine. Et Téhéran est également conscient du fait que l'Amérique n'a pas du tout besoin d'appuyer sur le bouton nucléaire. Les USA disposent dans leur arsenal d'autres possibilités très convaincantes. Notamment de la GBU-43.
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