«Nous voulons tenir un référendum sur la base démocratique […]. Nous appelons toutes les organisations civiles à prendre part à l'observation du scrutin pour qu'elles puissent voir qu'il se déroulera de façon libre et conformément à la loi», a indiqué M.Mahmud.
Selon lui, les territoires dont les habitants s'opposent à la séparation de l'Irak ne feront pas partie du Kurdistan indépendant.
Le responsable souligne que le Kurdistan a affiché «de nombreuses réalisations» depuis 2003.
«Notre gouvernement est parvenu à faire baisser le taux de pauvreté de 50% à 5%. Auparavant, il n'y avait qu'une seule université au Kurdistan, et aujourd'hui il y en a 20», a fait noter M.Mahmud.
«Le peuple kurde mérite de choisir lui-même ce qu'il veut: indépendance, confédération ou fédération », estime-t-il.
Toujours d'après lui, le Kurdistan indépendant restera pour toujours un allié stratégique de Bagdad. «Nous ne pouvons pas rompre les rapports centenaires entre les Irakiens et les Kurdes», conclut le responsable.