Dans sa réponse, dont le texte est publié sur le site de la chaîne RT, M. McLaren reproche au chef du CIO de lui avoir adressé une lettre ouverte et souligne qu'il n'était pas chargé d'établir la culpabilité de tel ou tel athlète, mais d'évaluer l'ampleur du système de dopage ayant provoqué une grave crise dans le monde du sport.
Les hackers de Fancy Bears ont également eu accès aux réactions des dirigeants du CIO à la lettre de Richard McLaren. Ainsi, le directeur des affaires juridiques Howard Stupp a ironisé sur sa réticence à «accuser» des athlètes particuliers: «Est-ce que son premier rapport n'était pas censé empêcher la Russie de participer aux JO de Rio, et le second aux JO de Pyeongchang?».
Dans le même temps, les responsables du CIO tentent de toute évidence d'apaiser les tensions et appellent le professeur de l'AMA à la coopération: «Nous devons reconnaître que notre interaction n'était pas aussi étroite qu'elle aurait dû l'être». En conclusion, le Comité invite M. McLaren à l'aider à mener à bien l'enquête visant les sportifs russes coupables de dopage.