Selon la vision de la première ministre britannique Theresa May, le Brexit «dur» implique une sortie du pays du marché commun et du régime de libre circulation des citoyens, tout en signant un vaste accord sur le libre-échange. Alors que le Brexit «doux» sous-entend le maintien de l'union douanière avec l'UE et de la libre circulation. L'alternative aux deux scénarios étant une sortie sans aucun accord. Si les négociations n'aboutissaient pas, le 29 mars 2019 le Royaume-Uni quitterait automatiquement l'UE et leurs relations seraient uniquement réglementées par les normes de l'Organisation mondiale du commerce. Cela signifierait une rupture totale des liens formés en 46 ans d'histoire entre Londres et l'UE. Selon le site d'information Lenta.ru.
Une forte pression des — pratiquement — ex-partenaires de l'UE sur les Britanniques est à prévoir. L'attitude dominante des élites de l'Europe continentale envers la sortie du Royaume-Uni peut être résumée par la phrase suivante: «Partez, mais payez le prix fort». La fermeté maximale des négociateurs de Bruxelles aura pour objectif de faire en sorte qu'aucun autre pays ne songe à sortir de l'UE.
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