L’UE choisit-elle les bons partenaires pour en finir avec le terrorisme?

© AFP 2024 THIERRY CHARLIERFederica Mogherini
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Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont réitéré l’importance de combattre le terrorisme de concert avec une bonne vingtaine de pays et organisations. La Russie n’a pas été oubliée, mais sa participation est assortie de plusieurs conditions.

Dans un document final adopté par le Conseil des Affaires étrangères de l'UE à l'issue d'un échange de vues sur les aspects extérieurs de la lutte contre le terrorisme, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont fait état de l'importance de la coopération avec nombre d'organisations internationales et de pays, y compris la Russie.

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Le document cite les partenaires avec lesquels l'UE se propose de coopérer pour venir à bout du terrorisme. Les premiers mentionnés sont les États-Unis, l'Australie, le Canada et les pays de l'espace Schengen ne faisant pas partie de l'UE. Ce sont les «partenaires stratégiques clés» avec lesquels la «coopération» et la «coordination» est prévue. Le document considère ainsi comme fondamentale la coopération avec l'Onu, l'OSCE, le Conseil de l'Europe, l'Otan, l'Interpol, l'Union africaine, la coalition internationale anti-Daech, le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, le Groupe de travail de la Corne de l'Afrique, le Groupe d'action financière, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, le G7, le G5 Sahel, la Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe.

«Le Conseil signale l'importance de la coopération avec d'autres acteurs, y compris les pays du Golfe, Israël et la Russie, dans le cadre de nos principes directeurs», stipule le document.

En mars 2016, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont réaffirmé les cinq principes directeurs des relations avec la Russie, dont la condition préalable, essentielle à toute modification de la position à l'égard de la Russie, est la mise en œuvre de l'accord de Minsk. En vertu du document, la possibilité d'une coopération sélective avec la Russie a été réservée sur des questions présentant un intérêt pour l'UE.

 

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