«Les personnes qui sont arrivées en Europe ou qui y vivent depuis des générations entières sont livrées à elles-mêmes, n'ont pas de vision quant à leur avenir», a-t-elle indiqué.
Pour une nouvelle fois, Mme Szydlo s'est prononcée contre la relocalisation des réfugiés. Selon elle, le gouvernement polonais estime qu'il faut aider ces personnes mais les aider là où elles vivent.
En automne 2015, les pays de l'UE ont décidé de reloger sur leur territoire 160.000 réfugiés venus d'Afrique en Grèce et en Italie. Les quotas ont été répartis au prorata de la population des autres pays de l‘UE et selon certains autres facteurs. La Pologne s'est alors engagée à accueillir 7.000 personnes, la République tchèque 1.600, la Hongrie 1.300 et la Slovaquie 900 personnes. En deux ans, la Pologne et la Hongrie n'ont accueilli aucun migrant, la République tchèque en a reçu 12 et la Slovaquie 16.