Une bonbonne de gaz, une kalachnikov, deux armes de poing et un stock de munitions ont été retrouvés dans le véhicule de l'assaillant. Tenant compte de tous les attentats des dernières années, rien d’inhabituel.
Cependant, il s’est avéré que l’homme de 31 ans était fiché S (Sûreté de l'État) depuis 2015 pour son appartenance à la «mouvance islamiste radicale».
De plus, l'assaillant possédait un permis de détention d'arme, couvrant trois armes (deux pistolet de 9mm et un fusil de type kalachnikov), selon des informations recueillies par BFMTV, et il aurait également «déclaré six autres armes». Le document, délivré en 2015 et valide jusqu'en 2020, avait été délivré au titre de son appartenance à un club de tir sportif.
En résumé, un fiché S islamiste en possession d’un permis de détention d’arme perpétre une attaque en plein cœur de Paris un mois après l’annonce par le gouvernement de la soumission en juillet au Parlement d’une proposition prévoyant de proroger l’état d’urgence pour la sixième fois depuis son instauration à la suite des attentats de novembre 2015.
Le régime d’exception est exceptionnellement efficace.