Jean-Christophe Cambadélis quitte la tête du PS

© Sputnik . Irina KalashnikovaПервый секретарь французской социалистической партии Жан Кристоф Камбаделис на презентации предвыборной программы кандидата в президенты Франции Бенуа Амона в Париже. Президентские выборы во Франции пройдут 23 апреля.
Первый секретарь французской социалистической партии Жан Кристоф Камбаделис на презентации предвыборной программы кандидата в президенты Франции Бенуа Амона в Париже. Президентские выборы во Франции пройдут 23 апреля. - Sputnik Afrique
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Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé sa démission peu avant la divulgation des premiers résultats officiels du second tour des législatives où son parti ne recueille pour le moment que 6,24% des suffrages.

Suite à la déroute de son parti aux élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a annoncé sa démission de son poste.

«Ce soir, malgré une abstention alarmante, le triomphe d'Emmanuel Macron est incontestable. La droite fait face à un véritable échec», a-t-il écrit sur son compte Twitter.

«Les électeurs ont voulu "donner sa chance" au nouveau Président. Ils n'en ont laissé aucune à ses adversaires. Ce soir, le Président a tous les pouvoirs: un gouvernement à sa main et un parlement aux ordres. Ce triomphe a un côté artificiel. Car tous les problèmes de notre pays ne se régleront pas d'un coup de balais magique. Un pouvoir absolu et concentré, exercé en toute verticalité se heurtera à cette contradiction», a-t-il encore affirmé.

Et d'ajouter que la France avait besoin aujourd'hui de dialogue social et d'intelligence collective. «Oser plus de démocratie! Voilà ce dont la France a besoin. Voilà le programme de travail qui doit désormais occuper la gauche» qui doit tout changer «la forme comme le fond, ses idées comme ses organisations».

D'après M. Cambadélis, un nouveau cycle doit s'ouvrir pour la gauche dont il participerait avec humilité, mais pas en tant que premier secrétaire du PS.

«Il ne s'agit pas pour moi d'organiser une retraite mais de permettre une renaissance. Je prends cette décision sans amertume ni colère, conscient de mon devoir et du moment crucial que traverse la gauche. J'assume simplement et tranquillement ma part de responsabilité», a expliqué M. Cambadélis. 

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