En particulier, la technologie est conçue pour extraire de l'énergie de la pression osmotique qui s'accumule lorsque l'eau douce et l'eau salée se mélangent et que la nature essaie d'équilibrer le gradient de salinité.
«Cette différence dans la concentration de sel a le potentiel de générer suffisamment d'énergie pour satisfaire jusqu'à 40% de la demande mondiale d'électricité», déclarent les chercheurs dans leur publication sur le site de l'université.
Puis, la cuve a été scellée à l'aide de deux plaques avec des boulons et des écrous. Une fois le dispositif construit, un canal a été alimenté avec de l'eau de mer synthétique, tandis que l'autre canal a été alimenté en eau douce synthétique. La commutation périodique des voies d'écoulement de l'eau a permis à la cellule de se charger et de continuer à produire de l'énergie.
«Il y a deux choses qui se passent ici qui le font fonctionner», a raconté Christopher Gorski, professeur adjoint en génie environnemental de l'Université de Pennsylvanie.
«Le premier c'est du sel venant aux électrodes. Le deuxième est du chlorure passant à travers la membrane. Puisque ces deux processus génèrent une tension, on a finalement une tension combinée aux électrodes et à travers la membrane », a-t-il expliqué.
À l'heure actuelle, les chercheurs étudient la stabilité des électrodes sur de longues périodes. Les résultats sont prometteurs, cependant, la technologie aura encore besoin de perfectionnement considérable avant qu'elle ne soit prête pour une utilisation à grande échelle.