«En ce qui concerne les points énergétiques du projet de loi, ils ressemblent non seulement à de la pression politique, mais aussi à une utilisation des sanctions à des fins de concurrence déloyale», a-t-il souligné, «La production de gaz aux États-Unis atteint tel niveau de rentabilité qu'il est nécessaire d'avoir de nouveaux créneaux sur le marché international».
Selon lui, les entreprises américaines créent à l'aide des sanctions des difficultés pour les sociétés russes, iraniennes, qataries et d'autres et forment les conditions pour renforcer leurs positions sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié.
«Cela revient à une promotion évidente de l'industrie pétro-gazière en utilisant des instruments non marchands et des manœuvres interdites», a évoqué M. Stadnik.
Le Sénat américain a approuvé le 14 juin un projet de loi qui propose de durcir les sanctions visant la Russie dans le cadre d'un amendement de Mark Crapo concernant les sanctions contre l'Iran.
Le texte propose de réduire la durée de financement des banques russes, qui sont déjà visées par les sanctions américaines, de 90 à 14 jours, et celle des compagnies pétrogazières russes à 30 jours. En outre, le document interdit au Président américain Donald Trump de lever les restrictions sans le feu vert du Sénat.
Moscou avait antérieurement prévenu que le projet des sénateurs américains de durcir les sanctions et d'entraver le fonctionnement des banques et des compagnies pétrogazières russes risquait de provoquer une crise des sanctions. Le porte-parole du Président russe Dmitri Peskov a également noté que ce n'était pas le chemin qu'entendait emprunter la Russie.