« En 2000 et en 2012, cela a toujours été le cas. Notamment en 2012, de la façon la plus agressive. Il en va de même pour tout l'espace postsoviétique et pour plusieurs autres pays », a souligné le Président.
« Nos partenaires américains sont au courant et je l'ai dit à l'ancien secrétaire d'Etat John Kerry, ainsi qu'à l'ancien Président Obama. On ne pouvait même pas imaginer que les représentants diplomatiques puissent s'ingérer de façon si agressive dans la campagne électorale à l'intérieur de la Russie. Ils rassemblaient chez eux des forces d'opposition, les finançaient, se rendaient à des meetings d'opposition. Le service diplomatique doit s'occuper d'autre chose, le service diplomatique est tenu de garantir les relations interétatiques », a-t-il expliqué.
Concernant la soi-disant cyber-ingérence russe dans les élections américaines, le Président a souligné qu'il n'y prêtait pas beaucoup d'attention, le Kremlin « ayant son propre ordre du jour à accomplir ».
« Il me semble que beaucoup de nos partenaires vivent dans leur propre monde et ne comprennent souvent pas les processus réels se déroulant dans les autres pays, y compris en Russie », a-t-il conclu.