« Il a tout d'un coup avoué qu'il avait enregistré une conversation avec le Président [Donald Trump, ndlr] avant de transmettre l'enregistrement aux médias par le biais de ses amis. Cela a l'air bizarre. Quand le chef d'un service secret enregistre un entretien avec le chef suprême des armées et demande son ami de l'envoyer aux médias. Quelle est donc la différence entre le directeur du FBI et M. Snowden ? Il n'est donc pas un chef de service secret, mais un défenseur des droits de l'homme qui défend une position. A propos, s'il [James Comey, ndlr] fait l'objet de poursuites dans le cadre de cette affaire, nous sommes prêts à lui accorder l'asile politique en Russie tout comme nous l'avons fait pour Snowden. Il doit le savoir », a indiqué Vladimir Poutine.
En juin 2013, l'ancien employé de l'Agence nationale de sécurité (NSA) Edward Snowden a remis aux journaux Washington Post et Guardian des dossiers secrets concernant le programme d'espionnage en ligne réalisé par les services secrets américains et britanniques. Il a été inculpé d'espionnage dans son pays après avoir révélé l'ampleur des programmes de surveillance de la NSA.
Parti pour Hong Kong puis pour Moscou, le lanceur d'alerte a obtenu l'asile temporaire en Russie, à condition de cesser ses activités antiaméricaines. Le 1er août 2014, il a obtenu un permis de séjour de trois ans qui lui permet de séjourner en Russie et de voyager à l'étranger. Récemment, Moscou a décidé de proroger la durée du titre de séjour de Snowden, qui pourra ainsi rester en Russie jusqu'en 2020.