«Nous avons constaté que l'intensification des frappes de la coalition, qui avait assuré l'avancée des Forces démocratiques syriennes (l'alliance de l'opposition armée en Syrie, ndlr) à Raqqa, a causé la mort de plusieurs civils et a forcé 160.000 personnes à quitter leur maison», a-t-il fustigé mecredi devant le Conseil des droits de l'homme de l'Onu.
Occupée par Daech depuis 2013, Raqqa est considérée comme la capitale de ce groupe terroriste. L'opération de libération de Raqqa a débuté en novembre 2016 avec le soutien des commandos américains et de l'aviation des États-Unis et d'autres pays. Damas proteste contre la participation des militaires américains à l'opération et qualifie d'intervention leur présence dans le nord de la Syrie.
La vieille ville de Rakka est un quartier moderne entouré de murs fortifiés érigés au huitième siècle par la dynastie abbasside. La localité a servi de centre névralgique aux dirigeants de Daech et plusieurs attentats commis de part le monde y ont été préparés.