Selon les auteurs du projet de loi censée interdire le port de la burqa dans les établissements scolaires norvégiens, dont les écoles maternelles, les établissements secondaires et les universités, la nécessité de l'interdiction s'explique par le fait que de tels vêtements empêchent les enseignants et les écoliers de communiquer librement.
« Ces vêtements freinent la communication normale, qui joue un rôle-clé dans le processus d'apprentissage », a déclaré le ministre norvégien de l'Éducation norvégien Torbjorn Roe Isaksen.
Se prononçant contre les institutrices en burqas, les autorités norvégiennes ont dans le viseur les écoles secondaires privées, où les enfants des migrants apprennent l'arabe et la culture islamique. Le ministère envisage de faire respecter les normes laïques au sein de l'ensemble des établissements d'enseignement.
Il est à noter que d'autres accessoires de la panoplie des vêtements musulmans féminins, tels que les foulards, ne sont pas concernés par l'interdiction.
Quant aux opposants au projet de loi, ils affirment qu'il n'est pas nécessaire d'introduire un tel projet de loi puisque les vêtements qui cachent le visage ne sont pas très populaires en Norvège. Le projet de loi devrait être adopté l'année prochaine.