Or, des journalistes du New York Times et du Financial Times venus couvrir les protestations ont pris ces installations historiques pour un nouveau moyen de répression de l'opposition mis en place par le Kremlin.
« Le barrage est installé sur le boulevard principal de Moscou pour empêcher les protestataires anti-Kremlin d'atteindre le Kremlin et la place Rouge », a écrit sur son compte Twitter le journaliste du NYT Neil MacFarquhar.
Tweet is unavailable, but pic.twitter.com/y2TWHpBry5
— Irina Galushko (@IrinaGalushkoRT) 12 juin 2017
Ce Tweet a par la suite été supprimé.
« Officiellement, ces sacs de sable et autres obstacles antichars font partie de la reconstitution historique qui se tient sur la place, mais en réalité ils bloquent les protestataires », a-t-il indiqué dans un autre Tweet.
Officially, the sand bags and tank traps are part of historical re-enactment happening on the square, but conveniently they block protestors
— Neil MacFarquhar (@NeilMacFarquhar) 12 juin 2017
Neil Buckley, journaliste au FT, a commis la même erreur. « De nombreux pays utilisent des pièges antichars contre les envahisseurs. Moscou les emploient contre son propre peuple », a-t-il écrit dans un Tweet avant de le supprimer.
I deleted that tweet when I realised tank traps were part of historical re-enactment
— Neil Buckley (@NeilRBuckley) 12 juin 2017
Il a avoué que ce n'est plus tard qu'il avait réalisé qu'il s'agissait d'une installation.