Selon le dirigeant philippin, il n'a « jamais demandé l'aide des États-Unis » dans la lutte contre les extrémistes dans son propre pays.
Précédemment, l'ambassade américaine à Manille et l'armée philippine avaient annoncé que des forces spéciales US soutenaient les militaires locaux à Marawi, où 13 soldats philippins avaient été tués vendredi dans de nouveaux affrontements avec les militants jugés proches de Daech.
D'après le porte-parole militaire philippin, le lieutenant-colonel Jo-ar Herrera, les forces spéciales américaines ne participaient pas aux combats mais « fournissaient un soutien technique ».
Lundi 5 juin, Washington a annoncé la fourniture à l'armée philippine de centaines de mitrailleuses, fusils d'assaut et lance-grenades dans le cadre d'un programme d'aide à la lutte antiterroriste.