Sur fond du scandale diplomatique autour du Qatar, certains analystes exprimaient leur inquiétude concernant l'avenir de l'accord du 25 mai conclu par les pays membres de l'Opep, à Vienne. Les pays en question s'engageaient à maintenir la réduction des quotas de production jusqu'en mars 2018. Toutefois, le ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh a assuré que les défis diplomatiques ne mettraient pas fin à l'entente.
« Je ne pense pas que les questions diplomatiques auront un quelconque impact sur l'accord de réduction de la production », a-t-il déclaré en réponse à une question lors d'un point de presse.
Selon lui, les résultats du nouvel accord seront visibles d'ici quelques semaines ou mois.
Le scandale diplomatique autour du Qatar a éclaté le 5 juin dernier. Quatre pays — Bahreïn, l'Arabie saoudite, l'Égypte et les Émirats arabes unis — ont rompu les relations diplomatiques avec le Qatar, expulsé des diplomates et d'autres personnalités et suspendu les vols à destination du Qatar. Les quatre pays reprochent à Doha de « déstabiliser la situation en matière de sécurité » et de « soutenir le terrorisme », y compris les groupes terroristes Al-Qaïda et Daech au Yémen.