« Ces zones de prévention de conflit ne sont pas des zones exclusives. Il n'y a aucun fondement licite pour qu'on puisse dire : "Personne ne peut entrer ici. Ceci ne relève pas de nos pouvoirs" », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Jeff Davis.
En même temps, il a rappelé que les États-Unis et leurs alliés se réservaient le droit d'effectuer des frappes sur les forces qui « représentent une menace pour nous ». C'est justement sur cet argument que le Pentagone fonde les frappes de la coalition sur les forces progouvernementales à At-Tanf, dans le sud de la Syrie.
Et de préciser que les États-Unis délimitaient ces « zones de prévention du conflit » dans un rayon de 55 kilomètres du lieu de leur emplacement ou celui de leurs alliés.
M. Davis s'est toutefois abstenu de préciser à Sputnik combien de zones de ce genre dénombrait-on en Syrie.
Rappelons que jeudi la coalition dirigée par Washington a porté une frappe contre les forces progouvernementales près d'At-Tanf, en Syrie. La frappe a détruit un char et des pièces d'artillerie qui, selon le porte-parole de la coalition Ryan Dillon, ont pénétré dans la soi-disant « zone de prévention de conflit » et représentaient une menace pour les forces de la coalition. C'est la troisième frappe effectuée dans cette région depuis le 18 mai.