George Soros est connu pour son action en faveur de la démocratie et des libertés, mais cela ne semble pas tout à fait désintéressé, ce promoteur de la démocratie dans le monde ayant notamment fait fortune en spéculant notamment en 1992 contre la livre sterling, a rappelé Mario Sommossa à Sputnik.
« Cette opération lui a rapporté à l'époque près d'un milliard de dollars », a précisé l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'en 1992 également, M. Soros avait contraint l'Italie à se retirer du Système monétaire européen et à lui vendre en cachette une immense quantité de lires, ce qui avait tourné pour Rome à une perte de 48 milliards de dollars.
« Depuis, il fait la même chose, en créant à chaque fois des difficultés pour tel ou tel État afin d'en tirer des profits personnels », a poursuivi le journaliste.
Selon ce dernier, la Fondation Soros figure parmi les principaux partisans de la vente libre de stupéfiants dans le monde.
« Afin de redorer son blason, Soros s'est mis à financer des ONG bien connues dans le monde, dont Amnesty International, Human Right Watch, Center for Constitutional Rights et American Civil Liberties Union. Qui plus est, il a créé ses propres ONG qui s'occupaient des problèmes des migrants et de la protection des droits de l'homme », a relevé l'interlocuteur de Sputnik.
Mario Sommossa a indiqué que M. Soros se consacrait aussi à la politique, ayant notamment investi des millions de dollars dans les campagnes électorales des démocrates américains.
À l'issue d'une attaque de hackers contre l'Open Society Foundations de George Soros, on a appris que, dans bien des pays, le financement des campagnes électorales et d'associations de défense des droits de l'homme avait en fait pour objectif de politiquement déstabiliser ces États.
Comme l'a rappelé M. Sommossa, dans une interview retransmise en direct par la chaîne de télévision CNN, Soros a pratiquement admis qu'il aurait pu financer la « révolution » de Maïdan pour « mettre au pouvoir une junte amie des États-Unis ».
« Dans la même interview, il a reconnu avoir organisé des opérations similaires en Géorgie, au Kirghizstan, au Myanmar et en Iran », a rappelé en conclusion le journaliste italien.