Donald Trump prononçait un discours le 21 mai, à Riyad, la capitale saoudienne. Il y a ainsi appelé les pays arabes à combattre « l'extrémisme islamiste » et à isoler l'Iran, source du terrorisme selon lui. Ces deux raisons pourraient expliquer la rupture des liens diplomatiques de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de Bahreïn, du Yémen et des Émirats arabes unis vis-à-vis du Qatar, qui entretient des liens avec l'Iran et qui est soupçonné de financer des groupes terroristes en Syrie. Sauf que l'Arabie saoudite et son régime wahhabite sont également accusés de soutenir l'islamisme radical. Comment cette nouvelle donne géopolitique peut-elle recomposer les équilibres régionaux?
Le général Pinatel rappelle que « le Qatar a toujours abrité jusqu'à une date récente, c'est-à-dire ces derniers jours, le secrétaire général de la confrérie des Frères musulmans ». Depuis la chute de Mohamed Morsi, l'Égypte dénonce l'entrisme et les actions déstabilisatrices des Frères musulmans dans les pays arabes. En effet, « le général Sissi a récemment accusé le Qatar d'être derrière, en tout cas les Frères musulmans, d'être derrière les attentats qui se passent en Égypte ». Jean-Bernard Pinatel estime alors que cette rupture diplomatique se révèle être « une victoire de l'Égypte ».
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