Cette nouvelle méthode de traitement anti-paludisme est testée sur une trentaine de volontaires par un groupe de chercheurs international et ne représente aucun danger pour les personnes soumises à cette expérimentation, a déclaré à Sputnik Miguel Prudêncio.
« Les volontaires ne s'exposent à aucun danger, le vaccin ne provoquant aucune maladie, et lors du test d'efficacité, même les bénévoles du groupe de contrôle [personnes non vaccinées, ndlr] suivront le traitement avant l'apparition du moindre symptôme », a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Et d'expliquer que les volontaires seraient piqués par des moustiques Anopheles stephensi, qui véhiculent des espèces génétiquement modifiées et non dangereuses pour l'homme du parasite Plasmodium, qui provoque le paludisme.
Le déroulement des tests sera suivi par une multitude de spécialistes, dont Ashley Birkett, directeur général du projet « Initiative pour un vaccin contre la malaria ».
« Il s'agit d'un test de la contamination contrôlée du paludisme (CHMI) qui minimise les risques », a-t-il indiqué à Sputnik, indiquant toutefois qu'il était encore trop tôt pour parler d'un vaccin en tant que tel.
Selon M. Prudêncio, au moins 10 à 15 ans s'écouleront avant que le vaccin, en cas de réussite des tests, puisse recevoir une licence.
M. Birkett a déclaré à Sputnik que « toute une série de structures œuvraient à présent pour en finir avec le paludisme d'ici 2040 ».
Le paludisme touche chaque année plus de 200 millions de personnes dans le monde et conduit souvent au décès des personnes contaminées. Qui plus est, le paludisme est de plus en plus résistant aux traitements antipaludéens qui ne font que reculer la maladie sans la vaincre.
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