Retrouvez les produits le plus souvent copiés, les moyens de les contrefaire ainsi que les méthodes pour détecter une contrefaçon dans ce diaporama de Sputnik.
Le diaporama est créé avec le soutien de l’Université russe d’économie Plekhanov.
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© SputnikPour contrefaire les pierres précieuses, on utilise le plus souvent l’une des trois méthodes suivantes. La première consiste à faire passer une pierre semi-précieuse ou décorative pour une pierre précieuse, par exemple un cristal de roche pour un diamant, une chrysolite pour une émeraude, un spinelle pour un rubis.
La deuxième méthode suppose l’utilisation des pierres artificielles ou de synthèse à la place de vraies pierres : des phianites et des carborundums sont vendus comme des diamants, des corindons comme des saphirs naturels, des verres comme des cristaux de roche.
La troisième méthode est plus sophistiquée et consiste à rajuster les caractéristiques techniques de la pierre. Sur la photo : un strass avec 57 facettes taillé comme un diamant classique.
La deuxième méthode suppose l’utilisation des pierres artificielles ou de synthèse à la place de vraies pierres : des phianites et des carborundums sont vendus comme des diamants, des corindons comme des saphirs naturels, des verres comme des cristaux de roche.
La troisième méthode est plus sophistiquée et consiste à rajuster les caractéristiques techniques de la pierre. Sur la photo : un strass avec 57 facettes taillé comme un diamant classique.
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Pour contrefaire les pierres précieuses, on utilise le plus souvent l’une des trois méthodes suivantes. La première consiste à faire passer une pierre semi-précieuse ou décorative pour une pierre précieuse, par exemple un cristal de roche pour un diamant, une chrysolite pour une émeraude, un spinelle pour un rubis.
La deuxième méthode suppose l’utilisation des pierres artificielles ou de synthèse à la place de vraies pierres : des phianites et des carborundums sont vendus comme des diamants, des corindons comme des saphirs naturels, des verres comme des cristaux de roche.
La troisième méthode est plus sophistiquée et consiste à rajuster les caractéristiques techniques de la pierre. Sur la photo : un strass avec 57 facettes taillé comme un diamant classique.
La deuxième méthode suppose l’utilisation des pierres artificielles ou de synthèse à la place de vraies pierres : des phianites et des carborundums sont vendus comme des diamants, des corindons comme des saphirs naturels, des verres comme des cristaux de roche.
La troisième méthode est plus sophistiquée et consiste à rajuster les caractéristiques techniques de la pierre. Sur la photo : un strass avec 57 facettes taillé comme un diamant classique.
© SputnikIl est souvent impossible de voir à l’œil nu si une pierre est vraie ou pas et quelle est sa valeur marchande. C’est pourquoi, avant de faire une acquisition, il est préférable de consulter des spécialistes qui effectueront tous les tests nécessaires, y compris en laboratoire.
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Il est souvent impossible de voir à l’œil nu si une pierre est vraie ou pas et quelle est sa valeur marchande. C’est pourquoi, avant de faire une acquisition, il est préférable de consulter des spécialistes qui effectueront tous les tests nécessaires, y compris en laboratoire.
© SputnikCertaines parties composant un bijou peuvent parfois être contrefaites. Ainsi, quelques-uns des maillons d’une chaîne peuvent être falsifiés alors que de faux pendentifs peuvent avoir des jointures en or avec de vrais poinçons de garantie. Sur la photo : différentes chaînes de la collection des produits en argent de l’Université russe d’économie Plekhanov.
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Certaines parties composant un bijou peuvent parfois être contrefaites. Ainsi, quelques-uns des maillons d’une chaîne peuvent être falsifiés alors que de faux pendentifs peuvent avoir des jointures en or avec de vrais poinçons de garantie. Sur la photo : différentes chaînes de la collection des produits en argent de l’Université russe d’économie Plekhanov.
© Sputnik . Yuri SomovSeuls les tests en laboratoire peuvent déterminer si le produit contient des métaux précieux ou pas. Un poinçon constitue certes une certaine garantie, mais un produit peut également avoir un faux poinçon.
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© Sputnik . Yuri Somov
Seuls les tests en laboratoire peuvent déterminer si le produit contient des métaux précieux ou pas. Un poinçon constitue certes une certaine garantie, mais un produit peut également avoir un faux poinçon.
© SputnikIl est assez compliqué de contrefaire une peau entière à cause des différences d’anatomie des animaux. En revanche, des produits prêts sont souvent contrefaits.
Une peau moins chère est présentée comme une peau plus chère. Par exemple, un putois de Sibérie est présenté comme un vison, qui est sensiblement plus cher. Pour falsifier une peau, on a le plus souvent recours à la teinture des fourrures, à l’élimination des poils jarreux, à la tonte et au polissage du cuir.
Sur la photo : une fourrure de putois de Sibérie (de couleur claire) et une fourrure de vison (de couleur sombre).
Une peau moins chère est présentée comme une peau plus chère. Par exemple, un putois de Sibérie est présenté comme un vison, qui est sensiblement plus cher. Pour falsifier une peau, on a le plus souvent recours à la teinture des fourrures, à l’élimination des poils jarreux, à la tonte et au polissage du cuir.
Sur la photo : une fourrure de putois de Sibérie (de couleur claire) et une fourrure de vison (de couleur sombre).
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Il est assez compliqué de contrefaire une peau entière à cause des différences d’anatomie des animaux. En revanche, des produits prêts sont souvent contrefaits.
Une peau moins chère est présentée comme une peau plus chère. Par exemple, un putois de Sibérie est présenté comme un vison, qui est sensiblement plus cher. Pour falsifier une peau, on a le plus souvent recours à la teinture des fourrures, à l’élimination des poils jarreux, à la tonte et au polissage du cuir.
Sur la photo : une fourrure de putois de Sibérie (de couleur claire) et une fourrure de vison (de couleur sombre).
Une peau moins chère est présentée comme une peau plus chère. Par exemple, un putois de Sibérie est présenté comme un vison, qui est sensiblement plus cher. Pour falsifier une peau, on a le plus souvent recours à la teinture des fourrures, à l’élimination des poils jarreux, à la tonte et au polissage du cuir.
Sur la photo : une fourrure de putois de Sibérie (de couleur claire) et une fourrure de vison (de couleur sombre).
© SputnikLa meilleure façon de se protéger des contrefaçons de fourrure est d’acheter des peaux entières. Les fourrures des différents animaux peuvent être distinguées visuellement lors de l’achat. Ainsi, les poils d’un castor tondu et affiné sont plus longs et épais que ceux d’un vison tondu dont les poils sont plus doux et courts et le cuir moins épais et plus souple.
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La meilleure façon de se protéger des contrefaçons de fourrure est d’acheter des peaux entières. Les fourrures des différents animaux peuvent être distinguées visuellement lors de l’achat. Ainsi, les poils d’un castor tondu et affiné sont plus longs et épais que ceux d’un vison tondu dont les poils sont plus doux et courts et le cuir moins épais et plus souple.
© SputnikLe moyen le plus répandu de contrefaire des produits en cuir naturel est d’imiter un cuir plus cher. Ainsi, on peut transformer un cuir de vache en cuir de crocodile, de serpent ou de raie. Le cuir naturel peut également être remplacé par un cuir artificiel ou composite, c’est-à-dire fabriqué à partir des déchets de cuir : rognures, copeaux, farine de cuir. Sur la photo : un cuir naturel de torpille (de couleur lie-de-vin) et une imitation en cuir de vache.
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Le moyen le plus répandu de contrefaire des produits en cuir naturel est d’imiter un cuir plus cher. Ainsi, on peut transformer un cuir de vache en cuir de crocodile, de serpent ou de raie. Le cuir naturel peut également être remplacé par un cuir artificiel ou composite, c’est-à-dire fabriqué à partir des déchets de cuir : rognures, copeaux, farine de cuir. Sur la photo : un cuir naturel de torpille (de couleur lie-de-vin) et une imitation en cuir de vache.
© SputnikIl est parfois possible de reconnaître une contrefaçon à l’œil nu. Par exemple, les écailles de serpent sont imbriquées les unes sur les autres, alors que dans une imitation elles sont situées bout à bout. Des contrefaçons plus sophistiquées doivent être soumises à une expertise. Le cuir est alors coupé de façon transversale afin d’examiner sa structure ce qui permettra de déterminer le matériau utilisé. Sur la photo : un cuir de grenouille (fragment de couleur verte foncée) et un cuir de couleuvre aquatique (fragment de couleur vert clair).
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Il est parfois possible de reconnaître une contrefaçon à l’œil nu. Par exemple, les écailles de serpent sont imbriquées les unes sur les autres, alors que dans une imitation elles sont situées bout à bout. Des contrefaçons plus sophistiquées doivent être soumises à une expertise. Le cuir est alors coupé de façon transversale afin d’examiner sa structure ce qui permettra de déterminer le matériau utilisé. Sur la photo : un cuir de grenouille (fragment de couleur verte foncée) et un cuir de couleuvre aquatique (fragment de couleur vert clair).
© Sputnik . Ekaterina ChesnokovaPour contrefaire des chaussures, on a souvent recours à un simple subterfuge. Par exemple, un velours est présenté comme un daim qui coûte plus cher, supporte mieux la pluie et la neige, mais n’est quasiment pas utilisé dans la production de masse à cause de sa faible épaisseur et de son manque de solidité ainsi qu’à cause de son prix élevé. Un autre exemple : des semelles intérieures en cuir véritable peuvent être remplacées par des semelles en carton.
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© Sputnik . Ekaterina Chesnokova
Pour contrefaire des chaussures, on a souvent recours à un simple subterfuge. Par exemple, un velours est présenté comme un daim qui coûte plus cher, supporte mieux la pluie et la neige, mais n’est quasiment pas utilisé dans la production de masse à cause de sa faible épaisseur et de son manque de solidité ainsi qu’à cause de son prix élevé. Un autre exemple : des semelles intérieures en cuir véritable peuvent être remplacées par des semelles en carton.
© SputnikLe moyen le plus primitif de contrefaire le vin, c’est de faire passer pour du vin un soluté alcoolique coloré et aromatisé. On a également recours à la chaptalisation, qui consiste à ajouter du sucre au moût pour améliorer la qualité du vin. On ajoute par ailleurs de la craie réduite en poudre au vin afin de rectifier son acidité.
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Le moyen le plus primitif de contrefaire le vin, c’est de faire passer pour du vin un soluté alcoolique coloré et aromatisé. On a également recours à la chaptalisation, qui consiste à ajouter du sucre au moût pour améliorer la qualité du vin. On ajoute par ailleurs de la craie réduite en poudre au vin afin de rectifier son acidité.
© SputnikUn autre moyen consiste à présenter un vin de table comme un vin d’appellation d’origine contrôlée ou protégée. Par exemple, un vin russe peut être présenté comme un vin italien ou français.
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Un autre moyen consiste à présenter un vin de table comme un vin d’appellation d’origine contrôlée ou protégée. Par exemple, un vin russe peut être présenté comme un vin italien ou français.
© SputnikLa façon la plus subtile de contrefaire le vin est de le vendre sous un autre millésime. Il est facile d’identifier une contrefaçon grossière en examinant le brillant, la couleur et la transparence ou leur absence, en goûtant le vin et en humant son odeur. L’analyse chimique permet de détecter une contrefaçon plus subtile.
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La façon la plus subtile de contrefaire le vin est de le vendre sous un autre millésime. Il est facile d’identifier une contrefaçon grossière en examinant le brillant, la couleur et la transparence ou leur absence, en goûtant le vin et en humant son odeur. L’analyse chimique permet de détecter une contrefaçon plus subtile.
© Sputnik . Pavel LisitsynLa consommation d’alcool fort fabriqué à base de méthanol à la place d’éthanol peut être létale. On augmente souvent le nombre d’années de vieillissement, on ajoute des extraits ou remplace l’alcool de malt par celui de grain.
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© Sputnik . Pavel Lisitsyn
La consommation d’alcool fort fabriqué à base de méthanol à la place d’éthanol peut être létale. On augmente souvent le nombre d’années de vieillissement, on ajoute des extraits ou remplace l’alcool de malt par celui de grain.
© SputnikLes contrefaçons les plus grossières peuvent être détectées par l’examen de la bouteille (étiquette, verre, etc.), celles plus subtiles par le goût et l’odeur. Les contrefaçons de haute qualité ne sont détectables qu’en laboratoire.
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Les contrefaçons les plus grossières peuvent être détectées par l’examen de la bouteille (étiquette, verre, etc.), celles plus subtiles par le goût et l’odeur. Les contrefaçons de haute qualité ne sont détectables qu’en laboratoire.
© Sputnik . Igor ZaremboLe moyen le plus répandu de contrefaire un café est de faire passer du robusta pour de l’arabica. Des cafés contrefaits de cette façon constituent jusqu’à un quart du volume total vendu. Un café dont la qualité est inférieure à celle indiquée sur l’étiquette peut même être vendu sous une marque très connue (on remplace un café premium par un café de deuxième qualité).
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© Sputnik . Igor Zarembo
Le moyen le plus répandu de contrefaire un café est de faire passer du robusta pour de l’arabica. Des cafés contrefaits de cette façon constituent jusqu’à un quart du volume total vendu. Un café dont la qualité est inférieure à celle indiquée sur l’étiquette peut même être vendu sous une marque très connue (on remplace un café premium par un café de deuxième qualité).
© SputnikPour un café en grains, il est facile de détecter la contrefaçon : les graines d’arabica de qualité doivent être de la même taille et de même forme, avoir la même couleur et il ne peut y avoir plus de 6 % de graines cassées ou fragments de graines par lot de 100 grammes. Le café moulu peut nécessiter une analyse chimique (par exemple une chromatographie).
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Pour un café en grains, il est facile de détecter la contrefaçon : les graines d’arabica de qualité doivent être de la même taille et de même forme, avoir la même couleur et il ne peut y avoir plus de 6 % de graines cassées ou fragments de graines par lot de 100 grammes. Le café moulu peut nécessiter une analyse chimique (par exemple une chromatographie).
© SputnikSelon les estimations des experts, jusqu’à 30 % des parfums vendus en Russie sont des contrefaçons. Il en existe dans quasiment toutes les catégories de produits de parfumerie et de beauté.
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Selon les estimations des experts, jusqu’à 30 % des parfums vendus en Russie sont des contrefaçons. Il en existe dans quasiment toutes les catégories de produits de parfumerie et de beauté.
© SputnikLes méthodes utilisées sont très variées : de la fabrication de produits inexistants dans la gamme produite par la marque jusqu’aux contrefaçons grossières, dont le flacon et l’emballage sont en matériaux de mauvaise qualité, en passant par les contrefaçons très sophistiquées, qui sont presque identiques aux produits originaux.
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Les méthodes utilisées sont très variées : de la fabrication de produits inexistants dans la gamme produite par la marque jusqu’aux contrefaçons grossières, dont le flacon et l’emballage sont en matériaux de mauvaise qualité, en passant par les contrefaçons très sophistiquées, qui sont presque identiques aux produits originaux.
© SputnikLa falsification par le remplacement d’un type de viande par un autre (on fait passer par exemple une viande de buffle pour un bœuf ou un chat pour un lapin) est le plus souvent découverte lors du passage de la marchandise par les douanes ou bien dans les lieux de commerce incontrôlé, par exemple sur des marchés improvisés au bord de la route. Des petits fabricants malhonnêtes font également passer pour de la viande pure des produits contenant de la viande ou d’autres produits similaires.
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La falsification par le remplacement d’un type de viande par un autre (on fait passer par exemple une viande de buffle pour un bœuf ou un chat pour un lapin) est le plus souvent découverte lors du passage de la marchandise par les douanes ou bien dans les lieux de commerce incontrôlé, par exemple sur des marchés improvisés au bord de la route. Des petits fabricants malhonnêtes font également passer pour de la viande pure des produits contenant de la viande ou d’autres produits similaires.
© SputnikIl n’est pas facile de contrefaire une viande fraîche, parce que chaque type de viande a sa structure et sa couleur caractéristiques, alors que la détection de contrefaçon dans des produits finis (saucisses, saucissons, etc.) nécessite souvent une analyse en laboratoire, avec notamment l’échographie pour l’identification des tissus.
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Il n’est pas facile de contrefaire une viande fraîche, parce que chaque type de viande a sa structure et sa couleur caractéristiques, alors que la détection de contrefaçon dans des produits finis (saucisses, saucissons, etc.) nécessite souvent une analyse en laboratoire, avec notamment l’échographie pour l’identification des tissus.
© Sputnik . Alexander KryazhevIl est facile de falsifier la fraîcheur des produits semi-finis : une viande hachée de plusieurs jours est mélangée à celle plus fraîche, on ajoute du vinaigre et des épices à la viande pour le barbecue afin de cacher l’odeur de pourri, alors qu’un poulet pas très frais est rôti.
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© Sputnik . Alexander Kryazhev
Il est facile de falsifier la fraîcheur des produits semi-finis : une viande hachée de plusieurs jours est mélangée à celle plus fraîche, on ajoute du vinaigre et des épices à la viande pour le barbecue afin de cacher l’odeur de pourri, alors qu’un poulet pas très frais est rôti.
© SputnikLe moyen le plus répandu de contrefaire le beurre est d’y ajouter des huiles végétales (huile de palme ou autre) ou bien des beurres allégés et des margarines. Le beurre contrefait peut être détecté par sa couleur, son goût ou son odeur. Soumis à des analyses en laboratoire, un beurre auquel a été ajoutée de l’huile de palme acquiert une couleur bleue.
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Le moyen le plus répandu de contrefaire le beurre est d’y ajouter des huiles végétales (huile de palme ou autre) ou bien des beurres allégés et des margarines. Le beurre contrefait peut être détecté par sa couleur, son goût ou son odeur. Soumis à des analyses en laboratoire, un beurre auquel a été ajoutée de l’huile de palme acquiert une couleur bleue.