Emmanuel Macron serait-t-il ainsi le Président de l'apparence? On peut en effet se le demander quand on voit comment il joue, use et abuse, des moyens du communicant que ce soit au sujet de l'Accord de Paris, dont les Etats-Unis viennent de décider de se retirer, ou de la trop fameuse « moralisation de la vie politique », bien battue en brèche par l'affaire Ferrand.
L'imposture écologique d'Emmanuel Macron
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La vérité d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron est-il donc le Président de l'apparence? En fait, toutes ces danses des sept voiles n'ont pour but que de faire oublier ce que prépare Emmanuel Macron et ses conseillers. Car, on aurait bien tort de réduire le Président à ces effets de communication, qu'ils soient réussis ou qu'ils soient calamiteux.
En un sens, ces danses de l'apparence détournent l'attention du véritable Emmanuel Macron: un homme soumis aux règles européennes, qui entend prendre aux moins pauvres pour donner au plus pauvres. Mais, cette politique qui vise à déshabiller les uns pour habiller les autres ne remet nullement en question la question du chômage de masse (4,5 millions, plus 1,7 millions de quasi-chômeurs), et ne remet nullement en cause la montée des inégalités et de la pauvreté dans notre pays.
Alors que s'approche le premier tour des élections législatives, il compte sur les apparences pour réussir ce tour de force d'avoir une majorité absolue de députés alors que son parti, La République en Marche, n'est crédité que de 30-32% des intentions de vote. Il continuera donc cette danse des apparences jusqu'au moment où il pourra engranger une majorité absolue de députés. D'où le fait qu'il ne l'ait pas, qu'il ne puisse pas l'avoir, prend tout son sens.
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