Deux semaines après l'attentat meurtrier à Manchester, la Grande-Bretagne déplore de nouvelles victimes. Cette fois à Londres, qui a été déjà secouée par l'attentat près du Westminster survenu le 22 mars…
Ce qui s'est passé
Les policiers ont été appelés à 22h08 locales à la suite à de témoignages faisant état d'une camionnette blanche fonçant dans la foule sur le pont de London Bridge. La camionnette a fini sa course dans la clôture entourant la cathédrale de Southwark.
La police armée est intervenue moins de dix minutes après le premier appel d'urgence et abattu trois assaillants, a déclaré un porte-parole de la police indiquant que les suspects portaient des vestes piégés, qui se sont ensuite révélées fausses.
Très vite, encore un incident s'est produit à Londres, à proximité immédiate du London Bridge. Les témoignages ont fait état d'attaques au couteau dans le quartier voisin de Borough Market, sur la rive sud de la Tamise.
Afin d'assurer la sécurité des locaux, la police a entamé une évacuation d'un rayon de 1,6 km autour des lieux de l'incident.
Après les attaques sur le London Bridge et au Borough Market à Londres, la police britannique a signalé un troisième incident dans le quartier de Vauxhall, qui s'est avéré être une agression à couteau non liée aux attaques précédentes.
Le bilan actualisé
Selon le bilan actualisé de la police de la capitale britannique, sept personnes ont été tuées dans les attaques. Les services ambulanciers font état de 48 blessés qui ont été hospitalisés dans 5 établissements différents. Les blessés plus légers ont été soignés sur place.
Selon le quotidien The Sun, un homme se trouvant dans un pub à proximité a été blessé à la tête par les tirs des policiers visant les terroristes.
L'Élysée vient d'annoncer que des Français figurent parmi les « victimes » des attaques de Londres.
Qui est derrière l'attaque?
La police a indiqué qu'elle considérait ces attaques comme « des actes de terrorisme ». Il s'agit du troisième attentat qui frappe la Grande-Bretagne en moins de trois mois.
L'attentat, qui n'a pas encore été revendiqué au matin du 4 juin, intervient à cinq jours des élections législatives au Royaume-Uni.
Theresa May réagit à l'attaque
La Première ministre britannique Theresa May a évoqué une piste terroriste.
Actuellement, elle rassemble toutes les informations disponibles sur les incidents à Londres et reste en contact avec les agences de sécurité, selon son service de presse.
« Nous prévoyons de renforcer la police à Londres dans les prochains jours, plus de policiers et d'officiers seront déployés dans la capitale », a déclaré la police suite à l'attaque.
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