Les scientifiques considéraient, depuis longtemps, l'étude de l'ADN des momies comme impossible à cause du climat chaud, du haut niveau d'humidité et des matières chimiques utilisées pour la momification. Pourtant, grâces aux nouvelles technologies, une équipe de scientifiques allemands, britanniques et polonais a pu extraire et analyser des génomes nucléaires complets d'anciennes momies égyptiennes. Les données obtenues ont permis aux chercheurs de comparer les génomes des Égyptiens anciens et des habitants de l'Égypte contemporaine, relate le site Web de la société Max-Planck.
Pour effectuer cette expérience, les chercheurs ont utilisé l'ADN de 151 momies, embaumées entre 1 400 avant J.-C. et 400 après J.-C., et découvertes lors de fouilles sur le site archéologiques d'Abousir, situé au bord du Nil, à 25 km au sud-ouest du Caire.
Les résultats de la recherche ont montré que les anciens Égyptiens étaient génétiquement proches des habitants du Levant et étroitement liés à la population de l'Europe et de l'Anatolie. Dans le même temps, les experts ont souligné que malgré les conquêtes étrangères, la génétique des habitants d'Abousir n'avait pas subi d'importantes modifications pendant 1 300 ans.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».