« L'objectif dans ce domaine est de se focaliser sur des missiles à grande portée. Je tiens à souligner que notre but est de développer et de renforcer au maximum le potentiel de défense turc », a-t-il expliqué.
M. Beyazit a rappelé que la Turquie était membre de l'Otan et, par conséquent, préconisait la coopération sur ces questions avec les pays de l'Otan. En outre, selon lui, les alliés de la Turquie ne donnent pas le soutien nécessaire.
« À cet égard, après des négociations de notre Président avec le Président russe, nous sommes parvenus à un consensus sur la question des livraisons de missiles russes à longue portée S-400 », a déclaré le député turc.
Il a souligné qu'un accord sur la question n'avait pas encore été signé, alors que les négociations étaient en cours, mais que les parties s'approchaient du point final.
« Nous espérons que lorsque l'accord, qui répond à nos intérêts nationaux, sera atteint, le système de missiles antiaériens S-400 renforcera le système de défense turc », a conclu le parlementaire.
Le S-400 Triumph (désignation Otan : SA-21 Growler) est un système de missiles sol-air de grande et moyenne portée destiné à abattre tout type de cible aérienne : avions, drones et missiles de croisière hypersoniques. Le système est capable de tirer simultanément 72 missiles sur 36 cibles, qu'il détecte à une distance de 600 km. Les performances du S-400, baptisé Triumph, dépassent largement tout autre complexe de défense antiaérienne dans le monde. La Russie s'apprête à livrer ces systèmes à l'Inde et à la Chine, ses partenaires au sein des BRICS.
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