Bien que le parquet suédois ait annoncé le 19 mai qu'il classait sans suite l'enquête pour viol à l'encontre de Julian Assange, les poursuites contre WikiLeaks et son fondateur continuent à l'initiative des États-Unis, ce qui met en danger la liberté de parole, a indiqué l'avocate de M. Assange, Melinda Taylor, dans une interview accordée au journal russe Izvestia.
« Alors que l'administration de Donald Trump est arrivée au pouvoir, la procédure n'a pas été abandonnée. Cela signifie qu'une menace importante pèse non seulement sur Julian Assange, mais sur toute la liberté de parole et la liberté de la presse », a-t-elle précisé.
« Et la seule conclusion raisonnable est qu'il n'y ait pas de preuves confirmant les accusations. En clair, l'enquête a prouvé l'innocence de Julian Assange», a précisé l'avocate.
Le 19 mai, le parquet suédois a pris la décision d'annuler le mandat d'arrêt visant M. Assange. Dans le même temps, la police du Royaume-Uni a annoncé que si le cofondateur de WikiLeaks sortait de l'ambassade d'Équateur à Londres, il serait immédiatement arrêté.
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