Deux hauts représentants américains ont annoncé à la presse que cette année, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson avait décliné la recommandation de la Direction pour la religion et les relations globales d'organiser des activités consacrées au Ramadan. Le département d'État a refusé de confirmer cette information sans pour autant la démentir.
Pendant sa campagne, Trump ne parlait pas seulement du danger du terrorisme islamique mais également de l'"islam radical". Il a conservé cette ligne d'attitude critique en devenant président. Même pendant son récent discours devant des dirigeants musulmans en Arabie saoudite, Trump a parlé de "terreur islamique" et non "islamiste". La nuance n'est pas anodine.
Les experts reconnaissent que désigner les musulmans avant tout comme une source potentielle de terrorisme pourrait creuser le fossé entre les partisans du président Trump et ses opposants.
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