L'analyse linguistique a démontré que le logiciel malveillant WannaCry, qui a frappé un grand nombre de pays du globe le 12 mai, a été écrit par un Chinois parlant un dialecte du sud, a annoncé le journal South China Morning Post citant l'entreprise américaine Flashpoint.
À l'aide des programmes de traduction automatique et sur la base de la version anglaise, les pirates ont obtenu les 26 autres textes écrits en différentes langues.
De plus, le message en chinois contient une version dialectale du mot « la semaine » (libai), utilisé le plus souvent dans le sud du pays et sur les îles voisines.
Pourtant, selon Zhang Kefeng, professeur de langue chinoise de l'université de Xiamen, cité par le journal South China Morning Post, la présence d'un mot dialectal ne saurait être une preuve fiable, car le mot « libai » est aussi utilisé dans le nord du pays.
Les pirates ont utilisé une faille de sécurité dans le système d'exploitation Windows utilisée par la NSA, « EternalBlue », dont l'existence a été révélée en avril par les groupes de hackers appelés The Shadow Brokers et Equation Group.
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