Le fait que la « Russie » est mentionnée dans un contexte négatif par un Président considéré comme un ami de Vladimir Poutine apaise quelque peu les alliés, l'Otan plaçant elle-même la Russie parmi ses principales menaces, mais à présent, personne ne prend au sérieux Donald Trump, en pressentant sa destitution qui pourrait être imminente, a déclaré à Sputnik Jan Hartman, professeur de l'Université Jagellonne.
« Personne n'attache de grande signification aux propos isolés de Trump et ce, d'autant plus que son opinion peut faire volte-face du jour au lendemain. Quant à ses problèmes, notamment ses liens avec la Russie lors de la campagne électorale, un éventuel soutien à sa campagne et la divulgation d'informations confidentielles, il est évident que Trump va désormais se distancier de la Russie dans la presse, mais ce n'est que de la tactique », a estimé l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que cela ne reflétait pas l'état réel des relations actuelles entre Washington et Moscou.
« Ce sont les événements qui se déroulent aujourd'hui en Syrie qui auront figure de test pour ces relations. […] Quant à la Russie, l'Occident s'attend à ce que ces relations se stabilisent d'une façon ou d'une autre, que la tension baisse. Je pense que Poutine le souhaite lui aussi. Je répète : c'est la Syrie qui joue actuellement le rôle de champ d'essai », a indiqué le politologue.
Selon l'expert, la situation est difficile, mais elle n'est pas sans issue.
« Ni Trump, ni Poutine ne sont évidemment des leaders rêvés par l'Occident, mais l'espoir demeure que le bon sens et la responsabilité pour l'ordre mondial finiront par triompher », a-t-il conclu.
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