Neuf femmes qui avaient l'intention de se baigner vendredi en burkini sur les plages de Cannes ont été interpellées par la police locale avant d'être entendues au commissariat et libérées.
L'Algérien de 45 ans a annoncé avoir cherché à rappeler la décision du Conseil d'État qui avait cassé fin août 2016 les arrêtés interdisant la baignade en burkini pris dans différentes communes du littoral, dont Cannes.
Après être passé lui-même au commissariat, M. Nekkaz s'est rendu sur la Croisette pour expliquer aux journalistes qu'il s'était vu signifier qu'il risquait « une amende de 7 500 euros et six mois de prison pour manifestation non autorisée » s'il persistait dans sa volonté d'organiser la baignade.
Ses explications 👇🏼#Nekkaz pic.twitter.com/nc63R1sOak
— Assma Maad (@Assma_MD) 26 мая 2017 г.
Or, selon lui, il n'existe « aucun arrêté préfectoral qui nous interdise de nous baigner sur la Côte d'Azur ou ici-même à Cannes ».
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