Foi d’Assange, l’Équateur n’est pas à l’abri des révélations de WikiLeaks

Julian Assange a promis de rendre publiques les données sur la corruption en Équateur s'il arrive à en avoir les preuves.

« Les Équatoriens peuvent en être sûrs, si WikiLeaks obtient des preuves de la corruption en Équateur, ce sera publié », a écrit M. Assange sur son compte Twitter.

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Auparavant, le Président équatorien Lenin Moreno s'est adressé au fondateur de WikiLeaks pour lui demander de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures, et notamment dans la politique intérieure, de l'Équateur.

Julian Assange est réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol sont portées à son encontre, ce qu'il nie. Le fondateur de WikiLeaks affirme craindre que Stockholm ne l'envoie ensuite vers les États-Unis où il devrait répondre de la publication par WikiLeaks des documents militaires et diplomatiques révélés par Chelsea Manning.

Le 19 mai, le parquet suédois a déclaré qu'il avait retiré le mandat d'arrêt européen contre M. Assange. Contrairement aux premières informations selon lesquelles M. Assange, les poursuites contre lui abandonnées, entendait demander l'asile politique à la France, l'avocat de l'intéressé, Juan Branco, a démenti une telle intention de son client, mais a souligné qu'on saluerait la détermination du gouvernement français à intervenir.

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