Le roi Salmane d'Arabie saoudite a déclaré que ce sommet entre les pays musulmans et les États-Unis était appelé à « consacrer une alliance contre l'extrémisme et le terrorisme », alors que le Président américain Donald Trump a affirmé pour sa part que Washington s'assignait pour objectif de forger une « coalition des nations » contre le terrorisme.
« Le principal rôle de l'Égypte consiste à rétablir l'équilibre des forces au Proche-Orient et à protéger les pays du Golfe contre les menaces extérieures », a indiqué à Sputnik Ahmed Ismail, tout en ajoutant que Le Caire n'accordait toutefois pas crédit aux assurances américaines.
Et d'expliquer que l'Égypte ne connaissait que trop les particularités de la politique des États-Unis où les Présidents pouvaient changer, mais la politique et les objectifs du pays demeuraient les mêmes.
« Le Président al-Sissi le sait bien et agira à partir des intérêts nationaux de l'Égypte. […] L'État égyptien et son chef ont réaffirmé la nécessité d'une résolution pacifique, et non militaire, de la crise syrienne », a relevé l'interlocuteur de l'agence.
Selon ce dernier, il était aussi question à Riyad des zones d'influence et de la stratégie ultérieure dans la région, ainsi que de la création d'une « Otan arabe ».
« L'Égypte en fera partie mais est contre une confrontation avec la Syrie où on ne peut combattre que le terrorisme », a résumé le parlementaire.
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