D'après l'agence, le pays est soupçonné de cyberattaques contre les États-Unis, la Corée du Sud et une dizaine d'autres États. Certains spécialistes disent également avoir trouvé des indices qui relieraient Pyongyang au logiciel de racket WannaCry qui a infecté le week-end dernier plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays, accusations « ridicules » selon la Corée du Nord.
« L'Unité 180 est impliquée dans le piratage d'institutions financières en entrant par effraction et en retirant de l'argent dans les comptes bancaires », raconte à Reuters Kim Heung-kwang, un ancien professeur de science informatique en Corée du Nord, qui a fait défection en 2004 pour rejoindre le Sud, et qui dispose toujours de contacts dans son pays natal. Certains anciens élèves de cet enseignant ont rejoint le Cybercommandement stratégique, la cyberarmée nord-coréenne, précise le média.
Selon lui, ces pirates se font par exemple passer pour des employés de sociétés d'import-export, de filiales étrangères d'entreprises nord-coréennes ou de coentreprises avec la Chine ou l'Asie du Sud-Est.
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