Les médias britanniques semblent être mal informés s'ils se permettent d'accuser toujours l'agence Sputnik et la chaîne de télévision RT de fake news sans tenir compte de l'enquête menée par le régulateur britannique des télécoms Ofcom, a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères.
« Le Times britannique ne cesse de surprendre. Le 5 mai, il a publié un article intitulé "Propagande de Poutine". Outre les allégations traditionnelles sur la prétendue ingérence des hackers des services secrets russes dans les campagnes électorales aux États-Unis et en France, le journal a fait un nouveau lot de déclarations négatives visant RT et l'agence Sputnik […]. Pourtant aucun produit de ces médias russes n'a été qualifié de fake par le régulateur britannique Ofcom lors de son enquête », a indiqué le ministère dans une rubrique spéciale de son site Internet destinée à démentir les fake news.
Il n'est pas exclu que les journalistes du Times, jaloux des succès des médias russes, aient cédé à l'émotion en publiant des déclarations diffamatoires sur RT et l'agence Sputnik, d'après la diplomatie russe.
Le ministère a déjà critiqué le Times fin avril pour avoir accusé Sputnik et RT de diffuser des fausses nouvelles. Il a déploré le fait que ce journal continue de participer aux attaques médiatiques contre la Russie sans essayer de comprendre les nuances des relations entre la Russie et les pays occidentaux.
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