Lors d'une interview avec le fondateur du WikiLeaks Julian Assange, l'hebdomadaire allemand Spiegel a reproché au site en question de « servir les objectifs de la propagande russe et de faire de la désinformation délibérée », accusation que M. Assange a aussitôt démentie.
« Au contraire, j'appelle ça de la désinformation. Après la défaite d'Hillary Clinton à la présidentielle, elle cherchait des coupables parmi l'ancien directeur du FBI James Comey, Moscou ou bien nous [WikiLeaks, ndlr] », a déclaré M. Assange en ajoutant que WikiLeaks ne va jamais censurer l'information obtenue par leur sources pour « accorder grâce » à tel ou tel candidat lors des élections.
D'après lui, toutes ces affirmations que Moscou serait à l'origine de la publication par WikiLeaks des papiers de la CIA n'étaient rien d'autre qu'un fake.
« C'est une rêverie des médias. Lors de sa dernière conférence de presse au poste de Président des États-Unis, Barack Obama a déclaré que le gouvernement américain ne possédait aucune preuve de la coopération entre WikiLeaks et Moscou. Or, les autorités américaines estiment que les documents de la CIA n'avaient pas été fournis par l'État, mais par une des entreprises privées travaillant pour la CIA », a-t-il ajouté.
Vendredi, le parquet suédois a déclaré qu'il avait retiré le mandat d'arrêt européen contre M. Assange. Contrairement aux premières informations selon lesquelles M. Assange, les poursuites contre lui abandonnées, entendait demander l'asile politique à la France, l'avocat de l'intéressé, Juan Branco, a démenti une telle intention de son client, mais a souligné qu'on saluerait la détermination du gouvernement français à intervenir.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »